Thursday, February 28, 2013

Un peu de sadisme

Bonjour à tous,

Je me sens ce matin l'esprit sadique. C'est comme ça. Aussi je vous propose deux extraits (très courts) qui permettent un travail d'humour noir...

AUDIARD_Michel-1968- « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages »
[Charles (Bernard Blier) récapitule pendant que son voisin de gauche se ronge les ongles et que le voisin de celui-ci tripote un jeu de cartes. Un cendrier est posé sur le jeu de roulette qui sert de table de réunion.]
« Bon. Je récapitule dans le calme. On la débusque, on la passe à l’acide, on la découpe au laser, on la dissout, et on balance ce qui reste dans le lac Daumesnil. »
L’humour (noir) de cette scène repose sur le contraste entre le calme et la froideur du plan élaboré par ces gangsters et l’horreur de ce qu’ils prévoient (deshumanisation de « la » et accumulation d’actions destinées à des choses ou à des animaux) !
Utilisation :
-          Les pronoms compléments : de qui parle Blier ?
-          Pronom sujet : qui va faire l’action ?
-          Les verbes : récapituler, débusquer, passer, découper, dissoudre, balancer. NB : récapituler est ici employé à la forme intransitive.
-          Pronoms relatifs : « ce qui reste ».
Récapituler (trans. Ou intrans.) : reprendre par le début, résumer. On y retrouve « chapitre » et en-dessous, capitulum (latin), petite tête.
Débusquer qqn : chasser une bête hors de son refuge. Etymologie : desbuquer (16e), doublet de debucher, refait sur le modèle de (s’)embusquer (se poster en embuscade), de l’A.F embuschier (12e), sur le modèle de l’italien imboscare (13e), dérivé de bosco, bois, du latin vulg buska, d’origine germanique. (Voir les formes germaniques : bush, busch ; et romanes : bosco, bosque)(CNRTL).
Passer qqn à qqch : Ici le sens est construit par analogie à « passer qqch à/dans/sur qqch » et devient « passer qqn à/par qqch ». Autres exemples : passer qqn par les armes ; passer qqn à tabac. Faire la nuance entre « passer de + art. + matière + sur qqn » et « passer qqn à qqch »  (« passer de la pommade à qqn », « passer un savon à qqn »)
Découper qqch : couper en morceaux, en suivant certaines règles. (Evidemment on découpe habituellement quelque chose… et non pas quelqu’un).
Dissoudre qqch : désagréger, décomposer, souvent au contact d’un liquide. Le sens figuré est employé pour parler de la fin d’un gouvernement, d’une assemblée, d’un groupe : « le groupe de travail a été dissous ». Attention : je dissous… nous dissolvons (2 bases) et un participe passé « dissous » (et non pas dissolu !). Il ne se conjugue pas comme coudre : je couds… nous cousons.
Balancer qqch : envoyer avec un geste d’aller-retour, jeter. (Une balançoire).

Activité :
Je vous propose de chercher quelques verbes liés au jardinage (ratisser, semer, greffer, bêcher) ou à la menuiserie (clouer, percer, visser, fixer) et d’écrire deux lignes sur le modèle que nous venons de voir. (Bien entendu on parle de quelqu’un «le/lui », « la/elle », « les/eux »)…

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2e extrait et activité
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AUDIARD_Michel – 1970 - « Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause »
http://www.youtube.com/watch?v=LcvjEB1F-B8 [Extrait de 1’03 à 1’24]
[Le téléphone sonne (hors-champs) dans un salon. M Liethar (Bernard Blier) prie pendant qu’il se dirige doucement vers le téléphone].
« Ô mon Dieu, faites que ça soit pas ça ! Je vous promets de m’amender ! Je ferai dire des messes pour le repos de l’âme de ce brave monsieur Gruson. J’irai plus chez Lucette ! J’écrirai plus de lettres anonymes ! Je volerai plus dans la caisse ! Ô mais faites que ça soit pas ça ! »
[Le téléphone sonne à nouveau, dernier sursaut].

Quelques explications :
Causer : parler (argotique). Ici l’emploi est intransitif, ce qui insiste sur l’action de parler plutôt que sur la personne à qui l’on parle !
S’amender (emploi pronominal du verbe amender) : s’améliorer, se corriger. Une amende est une peine matérielle (argent) ou morale (s’auto-critiquer, faire amende honorable). A ne pas confondre avec l’amande, le fruit de l’amandier ou plus généralement la graine contenue dans un noyau. 
Faire dire une messe : payer un curé pour qu’il dise une messe dans un but précis.
Le repos de l’âme : la mort…
Anonyme : sans nom. Ne pas confondre avec synonyme.
Titre du film : « elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause ».
Le titre est écrit dans un style oral, puisque la première partie de la négation « ne » n’apparait pas. L’accumulation des vices (boire, fumer, draguer) donne à la concession (mais elle cause) une valeur énorme.  NB : on ne confondra pas « causer/parler » et « causer/être la cause de » ! « Elle me cause de ses ennuis » / « elle me cause des ennuis ».

Utilisation :
Modèle décalé de prière : « Ô mon Dieu », vouvoiement, impératif + subjonctif (faites que ça ne soit pas ça), promesse (je vous promets de), emploi du futur (je ferai…). Résolutions : utilisation de la locution adverbiale « (ne)… plus » qui traduit un changement d’attitude.
Activité :
Ecrire une prière décalée à un haut responsable (président, patron, les imôts), qui reprenne la forme classique d’une prière mais qui véhicule des idées ou des actions très répréhensibles (mauvaises, diaboliques, tordues, vicieuses, perverses…).

A lundi, bon travail, laissez parler vos penchants (vos travers, votre côté, votre caractère) tordu!
Philippe le 28/02

Wednesday, February 27, 2013

Commentaires des productions du 25/02

Bonjour à tous,

Je fais aujourd’hui une réponse générale parce que les couleurs ne passent pas dans les réponses individuelles…
Globalement, vous avez tous fait la même erreur de syntaxe en ce qui concerne le placement des adverbes avec les temps composés (passé composé, plus que parfait) et avec les constructions de type attribut.
Par exemple :
Je mange goulûment / j’ai goulûment mangé
Je sais nager / je ne sais pas nager
*Je suis horriblement ; ne se dit pas ! « Je suis horrible » ou alors « je suis horriblement prétentieux ».

Ci-dessous, les corrections (en rouge) et les commentaires ou autres propositions (en vert), dans l’ordre de vos productions :

Katarina

LE CORNIAUD
Le vacancier rentre chez lui en portant le volant dans ses mains.
C: Oh, M. Maréchal, vous êtes rentrés déjà?
Si tu emploies le passé composé : «  … vous êtes déjà rentré ? » (adverbe toujours entre l’auxiliaire et le participe passé) ; mais en fait on dirait plutôt : « … vous rentrez déjà ? » (en effet, l’action n’est pas finie).

V: Mais oui oui, je me suis ravisé au dernier moment. Je ne veux pas plus faire l'Italie. En plus de ça, j'ai réfléchis un peu, je voudrais rester içi et passer mes vacances tranquillement.
C: Ben, monsieur, mais où sont votres
vos bagages (toujours pluriel !) ? Et votre voiture, vous l'avez laissée où?
V: J'ai décidé de vivre légèrement, j'ai marché, c'est bien pour la santé, n'est-ce pas?
C: M. Maréchal, vous me paraissez nerveux, ce n'est pas la
vérité, ce que vous dites! Dites-moi, qu'est ce qui c'est s’est
passé? Où est votre voiture?
V: Voici ma voiture (en lui donnant le volant), c'est ça ce qui est resté
c’est tout ce qui reste de ma voiture! Et qu'est-ce que je vais faire maintenant? C'est tous grace à Tout ça à cause de cet idiot de président directeur général, M.Saroyan! (« cet idiot de… cet imbécile de… ce prétentieux de… » sont des tournures très intéressantes à mémoriser pour dénigrer quelqu’un, même si elles sont familières).

C: M.Saroyan? Ah j'ai entendu parler de lui, c'est un homme très poli,
mais… je n'ai pas entendu que des bonnes choses ! (le « mais » signale une restriction).
V: Mais
manifestement, vous ne le connaissez pas. Vous auriez dû voir comment il parlait: effrontément (signifie plutôt que l’on manque de respect envers un supérieur ou un ainé, or le vacancier n’est ni l’un ni l’autre), arrogamment (plutôt « avec arrogance »), avec assurance... (d’un air supérieur) Vous l'avez vu quand il m’a tendu sa carte ?
C: Peu probablement
(ne s’emploie pas avec le « peu », alors qu’on peut dire « très probablement » ici cependant, il est peu probable que « C » l’utilise, puisqu’elle sait qu’elle ne l’a pas vu. Elle dira directement : , je n'avais jamais je n’ai jamais eu l'occasion de lui LE
rencontrer, malheureusement.
V: MalheureUsement? MalheureUsement?! Et moi, je suis heUreux indescriptiblement
(je suis indescriptiblement heureux)
parce que j'avais l'occasion de rencontrer M.Saroyan ! Évidemment, j'éclate de la joie!
C:Tranquillement,
Doucement, M. Maréchal. D'abord, racontez-moi tous ce qui c'est passé, et après, on ira ensemble chez M.Saroyan.

Katarina, il y a beaucoup de rouge sur ton texte parce que j’ai (presque) tout corrigé. Mais rassure-toi, l’ensemble est bien. Il te faut quand même faire attention au placement des adverbes lorsque les temps sont composés : « vous rentrez déjà » ou lorsqu’ils précisent un attribut « je suis indescriptiblement heureux ». Tu as compris leur construction, mais leur usage est capricieux : arrogamment ne se dit pas et tranquillement se dit, mais… pas ici.

LA GRANDE VADROUILLE
Deux femmes sont rentrées de la
du cimetière toutes effrayées. Le vent soufflait ce jour-là et la bougie s'est éteinte. Elles racontent ce qui s'est passé à leurs maris:
F1: Moi, j'avais la bougie dans ma main. Soudain, le vent froid a soufflé bruyamment. J'ai vu que Monique me regarde étonnamment
me regardait avec étonnement. Je pense qu'elle a vu quelque chose j’ai pensé qu’elle avait vu quelque chose. Alors j’ai dit :
« Monique, qu'est-ce que tu as vu? »
F2: Je n'ai rien vu
Moi je n’avais rien vu. Mais je m'est senti anxieusement je me sentais anxieuse. Et la bougie s'est étainte soudainement éteinte. Et au à ce moment-là, j'ai sûrement de manière certaine,
entendu une voix horrible. Mais je ne sais pas ce qu'elle a dit.
F1: Oui, il me paraît que moi aussi, j'ai
certainement entendu une voix. C'était la voix d'une femme, vraisemblablement. Je pense qu'elle a dit: « Gardez-moi ! » Et toi, Monique, tu n'as
vraiment rien vu?
F2: J'ai vu quelque chose
d
’indéfini. C'était blanc, mais mes yeux se sont fermés quand le vent a soufflé.
F1: Tu pense
s que tu as
vu un revenant? Un fantôme?
F2: Sûrement,
Certainement. C'était l'ombre d'une femme. Je n'en doute pas. Elle voulait nous dire quelque chose à nous (quand le verbe se construit avec deux compléments (Dire qqe chose à qqn), le pronom complément doit se mettre avant le verbe : elle nous le dit, elle nous le donne, elle nous le prête, MAIS elle pense à nous) Nous devions aurions dû (conditionnel passé) l'écouter et pas courir follement !

En ce qui concerne le sens, tu as choisi un exercice difficile, puisqu’il s’agit de deux femmes qui racontent une histoire dialoguée au passé… Les concordances de temps sont donc à respecter et à mêler à des citations (« … ») au présent. (Discours direct et indirect).
Pour ce qui est des adverbes, « sûrement » est en fait moins certain, moins ferme, que « certainement », lui-même moins assuré que « de manière certaine ». Or ici, elle est affirmative. Voir dans la phrase d’après le « certainement » qui permet d’entretenir un doute !
Sens-tu la différence entre : « Monique, étonnamment, me regardait » et « Monique me regardait avec étonnement » ? (Dans le 1er cas c’est la personne qui parle qui est étonnée, dans le second, c’est Monique qui était étonnée). Comparer aussi « je me suis anxieusement sentie » et « je me suis sentie anxieuse ».

Attention à la marque de la 2ème personne : « s » !

La consigne de l’exercice (difficile) était de construire une progression, une exagération, grâce aux adverbes. Ici on sent bien que le vent devient un fantôme, mais pas forcément grâce aux adverbes. Tu aurais pu jouer sur les adverbes exprimant les degrés de certitude : (+) sans aucun doute, très certainement, probablement, sûrement, peut-être, probablement (-)…
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Bojan

Le corniaud

C: Oh, mon dieu, qu'est-ce que
qu’il se passe ?
V: Une catastrophe ! La catastrophe !!!
C: Mais ou
est votre voiture ?
V: Je n'ai pas plus de voiture. Quel homme horrible !
C: Un homme horrible ?
V: Qui,
Oui, (un homme) horrible ! Il a frappé négligemment frappé
ma voiture avec sa limousine. Et maintenant elle va marcher beaucoup moins bien forcément ! Et ensuite il m'a parlé méchamment !
C: Oh, mon dieu! Mais vous êtes
allez
bien ?
V: Non, je ne suis pas bien, évidemment ! Maintenant je ne peux pas
plus
faire l'Italie !!!

C’est bien, mais attention à la nuance entre « pas » et « plus » : « plus » exprime un changement, alors que « pas » traduit la continuité.
L’adverbe se place entre l’auxiliaire et le participe passé : « il a négligemment percuté ma voiture avec sa limousine ».

Une exagération

J'ai eu un examen hier. C'était bien. Mais
Enfin… pas vraiment... La chambre salle n'avait pas de fenêtres... et rétrospectivement ma tête me faisait souffrir extraordinairement souffrir. Et le proffeseur professeur marchait parmi nous sans arrêt. Et il semblait dangereux. Il a crié bestialement à nous il nous a bestialement crié dessus. Et il avait un fusil à la main. Une mitrailleuse. Avec lanceur de flamme un lance-flammes! C'était horrible. C'était apocalyptique ! Puis la sonnerie a retenti et je me suis levé pour rendre ma copie.
NB : le verbe « crier sur qqn » devient, quand on le pronominalise, « crier dessus » : il a crié sur moi / il m’a crié dessus.
Lorsqu’on parle de sensations de son propre corps, on rajoute un pronom lorsque la partie en question est « sujet » : j’ai mal au bras / mon bras me fait mal ; je souffre du dos / mon dos me fait souffrir ; PAR CONTRE, quand l’action a manifestement été faite par quelqu’un d’autre, on dira : je me suis cassé la jambe / ma jambe a été cassée ; je me suis tordu le doigt / mon doigt a été tordu (par qqn) ou mon doigt s’est tordu (malencontreusement)…

Bon travail ! Philippe
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Lovro

Je n'ai
pas écrit pas le corniaud parce que je n'ai pas compris pas l'exercice. Pardonnez-moi.
Et l'autre exercice est très simple, j'espère que ça suffit.

Dans l'école:
-Alors, Marie, pourquoi est-ce que tu n'ai
as
pas fait tes devoirs cette fois?
-J'ai les
je les ai faits et j'ai mis mon cahier sur la table quand j'ai les je les ai finis. Un moment plus tard, quand j'ai je suis revenu dans ma chambre, le cahier n'y était plus . Mais j'ai-je l’ai trouvé le coupable. C'était la souris.
-Qui ? Le cahier ?
-Non, le coupable ! Ou plutôt, LA coupable. C’était la souris.
-La souris ? Marie, je ne comprends pas.
-La souris a mangé mes devoirs, c'est incroyable. Il y a un true
trou dans la le mur derrière ma table, c'est où elle habite. On entends l’entend souvent la souris crier et c'est le signe de sa colère. Elle a faim et ensuite elle attrapes attrape (elle vole, elle prend) quelque chose de ma chambre. J'ai déjà perdu déjà une robe très belle que ma grand-mère a m'a (m’avait) achetée, des épinards quels que ma mère a (avait) préparés pour le petit-déjeuner et présentement mes devoirs ont disparu. J'ai peur que moi-même disparaîtrai un jour. (tournure difficile : avoir peur de + verbe à l’infinitif : « j’ai moi-même peur de disparaitre un jour »).

Très bien ! Très drôle !
Attention cependant, les pronoms compléments se placent avant le verbe (même composé) alors que les adverbes (dont la négation) se placent entre l’auxiliaire et le participe passé :
J’ai mangé le morceau de fromage / je l’ai mangé
J’ai mangé le morceau de fromage, je te le jure / je l’ai vraiment mangé !
J’ai fait mes devoirs / je les ai faits
Je suis fatigué / je suis beaucoup fatigué (ici adverbe sur l’attribut)

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Sara Rožić

1) Les vacances

Antoine Maréchal est
revenu à la maison avec seulement son appareil photo autour du cou. La concierge est surprise.
C: M. Antoine vous êtes
déjà de retour? Je pensais que l'Italie est loin de là était plus éloignée..
.
Antoine: Oui, je suis de retour, tu veux voir les photos de mes vacances?
[Antoine montre
à
la concierge les photos d'une voiture cassée].
C: Mais, monsieur, c'est horriblement
horrible (jamais d’adverbe après « c’est »), ce qui s'est passé ! (Si c’est une question, « qu’est-ce qui s’est passé ? »)

Antoine: Eh bien, ma chèrie
(chérie ou chère… donc « chère » puisqu’il parle à sa concierge), j'aime juste de passer mes vacances dans cette Italie.(je me contenterai de passer mes vacances italiennes à la maison.) Ici, je peux faire moi-même des spaghettis délicieux délicieuses et prétendre que je écouter j’écoute de la musique italienne.
[Antoine se met à pleurer immédiatement.]
C: Ne vous inquiétez pas monsieur, nous trouverons que l'homme terrible
(l’horrible chauffard)
qui est responsable de l'accident. Je vais lui faire payer le voyage en Italie, pour vous et moi!
Antoine: Honnêtement? Et comment tu vas faire cela?
C: Je vais lui faire mes meilleures crêpes!
Antoine a fait un câlin à sa concierge. (Antoine)
Il se sentait maintenant fort et heureux. (NB : si l’on ne rajoute pas « maintenant », qui change le point de vu de l’énonciation, il faut dire : « Antoine a fait un câlin à sa concierge, puis s’est senti fort et heureux »).

Très bonne création !

2)Une exagération

Dans le
Au milieu de la nuit, le jeune garçon Mathias vient pleurer à ses parents.
Mathias: Mère j'ai peur! Il y a quelqu'un sous mon lit!
Mère: Mathias, calmais-tu
calme-toi (impératif)
et dis-nous ce que tu as vu.
Mathias: Je dormais et j'ai entendu un peu de bruit. Il était étrangement
étrange (jamais d’adverbe comme attribut). Comme un jeune ours, comme un lion! J'ai vu dans le noir pour ses petits yeux jaunes qui me fixaient. Ils ont été regardant droit dans les yeux de me. Two Deux ronds jaunes grands comme des pastèques. Il était noire tout noir, à l'exception des horribles et énormes yeux jaunes! Il a été lentement venir à est lentement venu vers moi, comme un serpent, comme un tigre fonctionnement, un
grand et rapide dinosaure!
Dans la pièce
chambre de Mathias quelque chose trashes s’écrase (heurte) bruyamment sur ​​le sol. Sa mère tourne va rapidement dans la chambre et allume la lumière. Il était le C’était son frère aîné qui se cacher cachait sous le lit et essayait de sauter sur la table pour faire peur à Mathias plus peur.

Bien ! On sent bien la gradation, même si celle-ci ne passe pas que par les adverbes.
Dans la dernière phrase, il s’agit d’une mise en relief classique : « C’est … qui … ». Attention alors à la concordance des temps : « c’est son frère qui se cache sous le lit » / « c’était son frère qui se cachait sous le lit ».

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Elena

Une exagération

Une femme parle de sa journée :
C'était une bonne journée.
J'ai mangé la tarte aux pommes et j'ai été malade. (Si l’on sait de quelle tarte on parle, c’est juste. Sinon, « … de la tarte… »)
Je suis allée chez le docteur et je suis tombée dans les escaliers.
Je me suis cassé mon le bras, mais c'était ok parce que j'étais inconsciente et il n'a pas blessé. Cela ne m’a pas fait souffrir.
Quand je me suis réveillée, mon sac avait disparu.
Mes souliers ont été volés aussi.

Une journée de rêve… On sent bien la progression catastrophique, mais tu n’as pas vraiment utilisé d’adverbe.
Je te conseille d’écouter une vieille chanson française qui reprend ton idée : « tout va très bien, madame la marquise » !

Le corniaud

Concierge: Monsieur! Qu'est-ce que vous faites ici?
Corniaud: Je suis de retour! Ça fait 3 semaines! Est-ce que t'ai manqué?
Concierge: Monsieur, vous plaisantez? Vous avez
êtes parti il y a 5 minutes!!
Corniaud: Qu'est-ce que tu veux dire? J'étais en Italie. J'étais bronzage
je me suis fait bronzer
! Regarde ma peau!
Concierge: Mon dieu! Suis-je fou
folle
 ?
Corniaud: Probablement!
Concierge: Mais, où est votre bagage?
(bagages est pluriel : « où sont vos bagages ? »)

Corniaud: Ah! C'est une bonne question! Je ne sais pas.
Concierge: Laissez-moi vous regarder. Vous n'avez pas un bronzage! Vous avez des ecchymoses!
Corniaud: Quoi?
Concierge: Et où est votre voiture?
Corniaud: Ma voiture? Ah oui, je me souviens maintenant! J'ai eu un accident! Ma voiture a explosé et
s’est complètement effondrée complètement!
Concierge: Je vais appeler le docteur!

Très bonne idée !
Rappel : les adverbes se placent entre l’auxiliaire et le participe passé lorsque le verbe est au passé composé : « elle s’est complètement effondrée », « elle a vraiment apprécié votre travail »…
Le verbe « bronzer » est pronominal (et même passif) : se faire bronzer.

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C : Oh, bonjour, vous êtes revenu très vite... (ses yeux regardant suspicieusement)
(uniquement à l’oral… sinon, l’adverbe se place entre l’auxiliaire et le participe passé : vous êtes très vite revenu).
V : (jette sa veste imprudemment) Mes plans
sont drastiquement (profondément) modifiés dynamiquement... même règle de placement que pour les temps composés, ici avec un attribut du sujet : « mes plans sont + ADV + adjectif », l’adverbe précise l’adjectif.
C : Oh ? Comment ?
V: J'ai commencé avec des interactions trop tôt.
(je ne comprends pas le sens) Et c’a ça a fini gravement.
C : bien bien mon monsieur, dis-moi
(dites-moi)
enfin ce qui s'est passé ??
V : C'était un homme très riche. Sa voiture était indubitablement ferme
(solide), bien sur, plus ferme (solide) que ma voiture..(la mienne)

C : Oh, no..
V : Oh, oui
si. Et son attitude m’a définitivement, (vraiment beaucoup) ennuyé completement... Il m'a insolemment donné sa carte de visite insolemment. C'était vraiment humiliant..
C : Peut-être vous devriez un peu
vous reposer et tout vous semblera plus prometteur. (à l’oral uniquement, sinon on inverse sujet et verbe après « peut-être » : « peut-être devriez-vous vous reposer un peu… »)

V : Pf, comment infantilement
(comme si je retombais en enfance ?)

Un peut plus tard...

V: O, j'ai presque oublié. Comment trouvez-vous le notre
nouveau cuisinier noveau ?
C : Hm.. Ce que je peux
en dire ? Il est parfait, incroyable.. (« en » remplace « le nouveau cuisinier »).

V : Oh, Dieu merci, finalement quelque chose marche bien.
C : Oui oui... Les invites
(?) marchent bien à partir de la cuisine.. J'avoue, lui qu’il fait le café parfaitement. Mais, sa soupe est un peu moins parfaite, ses canards et les ses patates sont tres encore moins parfaites, et (quant à) ses gâteaux... ils sont incroyablement moins parfaites parfaits... Ils sont c’est de la parodie de gâteaux

Très bonne progression grâce à des adverbes comparatifs !
« très moins » ne s’emploie jamais.
Les adverbes qui modulent l’adjectif « parfait » créent un effet comique. En réalité, on ne peut pas moduler la perfection : une chose ne peut pas être très parfaite…