Wednesday, March 13, 2013

Une vendeuse inadaptée

Tanner, Alain – 1971 - La salamandre : http://www.youtube.com/watch?v=lvR7MjVehwU [7’49]
[extrait à rapprocher du livre « Lust » (Elfriede Jelinek)]
Personnages : Rosemonde (Bulle Ogier) ; Le patron du magasin de chaussures (Daniel Stuffel) ; La mère du patron (Violette Fleury) ; La mère de Rosemonde (Mista Préchac).
-Rosemonde : j’ai vingt-trois ans. Si j’étais née six jours plus tard, je m’appellerais… héliodore. J’ai des petits seins. J’aime bien la forme de mes jambes. J’ai les cheveux blonds. Depuis mon enfance, je me débrouille seule et ça me plait.
[Une femme apparait en arrière-plan]
-Femme : Tu es réveillée ? Il y a Estelle qui a quitté le magasin avant-hier. J’ai parlé de toi au patron. Il t’engagerait demain si tu veux [si tu voulais]. Ils ont tellement de peine à trouver des vendeuses !
-Rosemonde : tu lui as parlé de moi ?
-Femme : oui, il n’y a pas de problème, je t’assure. Je te donnerai un coup de main au début.
[La femme quitte la pièce]
-Rosemonde : Les gens détestent mon indépendance et essaient toujours de me briser. Ils disent de moi que je suis… paresseuse, sauvage, hystérique.

[1’32 : changement de lieu. Un magasin de chaussure]
-Le patron : vous avez trouvé ce qui vous convient, monsieur ?
-Client 1 : justement j’étais en train de demander si vous (n’) auriez pas (conditionnel de politesse) quelque chose d’un peu plus… enfin, dans le même genre mais un peu plus…
-Le patron : d’un peu plus habillé peut-être ?
-Client 1 : oui, c’est ça.
-Le patron [à Rosemonde] : Rosemonde, je vais m’occuper de ce monsieur. Il y a du rangement à faire derrière.
[Rosemonde quitte son tabouret et va dans l’arrière boutique].
-Client 1 : je voudrais (conditionnel de politesse) un cuir un peu plus souple. Peut-être un peu plus…
-Le patron : peut-être verni…

1’58--------------------[plan suivant dans l’arrière boutique, cadrage sur les fesses de Rosemonde, qui range des boites].

-Rosemonde : godasses, godasses, godasses, godasses (= chaussures)

2’09--------------------[plan de la caisse]

-La mère du patron : pourquoi tu engages toujours de jolies petites mômes qui (ne) savent rien faire ? Celle-ci, tu as vu sa robe ? Elle se croit à la plage.
-Le patron : écoute maman, tu sais très bien que les vieilles mémères ça fait plus vendre aujourd’hui.
-La mère du patron : hier ta nouvelle (employée) a dit à un client que les chaussures qu’il voulait étaient moches (=laides). Tu pourrais au moins lui dire (conditionnel de conseil) qu’elle se mêle de ce qui la regarde. Allez vas-y ! Allez, va lui dire ! Bouge-toi ! (impératifs)

2’34-------------------[le fils y va à contrecœur], [Rosemonde range toujours des boites]

-Le patron : Ça va, ça rentre ce métier ?
-Rosemonde : ça va.
-Le patron : ça vous dirait (=plairait, conditionnel) d’aller faire un petit tour en Alfa (-Roméo) un de ces jours ?
-Rosemonde : vous (n’) avez pas de moto ?
-Le patron : non, j’ai pas de moto.
-Rosemonde : Ben alors tant pis, vous irez faire un petit tour avec votre maman !
-Le patron : c’est malin !

3’12----------------------------[retour dans le magasin]

-Rosemonde : [masse langoureusement la cheville et le pied du client, qui sourit].
-Client 2 (moustachu) : je vous donne mon numéro de téléphone, ou vous me donnez le votre ?
-Rosemonde : [moqueuse] je vous donne mon numéro de téléphone, ou vous me donnez le votre ?
-Client 2 : non mais ça (ne) va pas non ? Vous (n’) êtes pas un peu cinglée ? (=folle)

3’43---------------------------[autre scène avec une jeune cliente en bottes]

-Rosemonde : c’est gentil ce truc-là. Ça vous va bien. [en lui caressant la cuisse]
-Cliente 3 : [étonnement, puis léger sourire]
-Le patron : [regarde]

4’03--------------------------[autre scène avec une cliente en jupe]

-Rosemonde : [lui masse le mollet]
-Cliente 4 : [criant] Qu’est-ce qui vous prend ? Vous êtes folle ? Monsieur ? Monsieur ! [Le patron arrive] Votre vendeuse se permet des gestes ! M’enfin c’est insensé, elle est complètement folle !
-Le patron : mais qu’est-ce qui s’est passé ?
-Rosemonde : c’est ma faute, vraiment, je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête… je suis désolée.
-Le patron [à la cliente] : vraiment… je sais pas, je m’excuse… euh. Je vais appeler une autre vendeuse [il fait signe à -Rosemonde de s’en aller, et la pousse légèrement. Il appelle une autre vendeuse]
-Cliente 4 : on n’a jamais vu quelque chose de pareil !
-Le patron : vraiment je suis désolé.

4’35---------------------------------[autre scène avec un client plus vieux, surveillée pas le patron]

-Rosemonde : [masse la cheville du client]
-Client 5 (vieux) : qu’est-ce que vous faite ?
-Rosemonde : [elle continue et remonte sur le mollet]
-Le patron : Rosemonde !
-Rosemonde : oui monsieur ?
-Le patron : venez ici !
-Rosemonde : oui monsieur !
-Le patron : [menaçant en chuchotant] vous ne resterez pas une minute de plus dans ce magasin ! Fichez le camp immédiatement !
-Rosemonde [fort] : oui monsieur !
-La mère du patron : [chuchotant] vous êtes complètement folle !
-Rosemonde [fort] : oui madame !
-La mère du patron : [chuchotant] vous n’êtes qu’une petite salope !
-Rosemonde [fort] : oui madame !
-Le patron [chuchotant] : allez fichez-moi le camp !
-Rosemonde [fort] : oui monsieur !
-La mère du patron : [prenant son fils à témoin] c’est incroyable
-Le patron : elle est complètement cinglée cette fille
-La mère du patron : complètement
-Le patron : c’est pas possible
-Rosemonde [mettant son manteau] : au revoir mademoiselle, au revoir monsieur, merci beaucoup beaucoup ! (la répétition de « beaucoup » donne un air enfantin qui fait effectivement penser à une folie douce…)

[5’48 : elle sort du magasin, virée, licenciée, renvoyée. Scène passée au ralenti de sa marche (envoie-t-elle tout valser ou a-t-elle le tournis ?) dans la foule, voix off et musique répétitive].
« Nous étions aujourd’hui le vingt décembre. Les fêtes comme on dit, se faisaient menaçantes à l’horizon. La marchandise imposait ses lois à la foule qui partait à l’assaut des magasins. C’était l’époque de l’année où se remarquait le mieux une tendance marquée à la schizophrénie. Un phénomène qui tendait de plus en plus à affecter le corps social tout entier. La neige n’était pas encore arrivée, ce qui était dans le fond normal pour la saison. »
[Musique rock. Rire de Rosemonde dans la foule]. Fin en 7’48.
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Ce passage traite simultanément d’une société machiste et capitaliste, dont la froideur est cachée par les codes de politesse et la musique feutrée du magasin.
Machiste : la recherche de possession sexuelle de la femme-employée, par le client ou le patron (qui met en avant son « Alfa Romeo »). En contrepoint, l’échange de sensations (massages et caresses des pieds) est successivement compris par les clients comme des avances (l’homme moustachu), une possibilité lointaine (la femme aux bottes), un geste déplacé (la femme en jupe) et enfin un geste incompris (le vieux). Le spectateur est bien sûr renvoyé à ses propres codes.
Capitaliste :  la société de surconsommation est rendue présente par les rayonnages de boites de chaussures. Notez aussi que les vendeuses sont interchangeables, donc sont elles-mêmes des objets!
La politesse surjouée à la fin de la scène, marque une défiance de Rosemonde envers le vernis social.
Qui est vraiment le plus inhumain ? Qui est vraiment inadapté?

Activité :
Que pensez-vous des réactions des quatre clients ?
Vous pouvez les comparer :
« le moustachu (client 2) est plus vif que le vieux (client 5) : il pense que Rosemonde lui fait des avances ». « La jeune femme (cliente 3) prend le massage avec davantage de délicatesse que la femme en jupe (cliente 4). »
Ou utiliser des superlatifs :
« Le moustachu est le client qui correspond le mieux au modèle du macho ». « La cliente en jupe est la plus virulente de tous » (au masculin car il y a deux hommes dans le groupe de clients).
Comment auriez-vous réagis ? Quel est le client le plus proche de vous ?
Inventez votre propre intervention.
Bon travail,
Philippe le 13/03

10 comments:

  1. Salut!

    1. La femme en jupe est la plus bruyante. Elle est plus hystérique que la jeune femme. Elle aime faire des drames et être une victime. Elle est la seule qui a appelé le patron. La jeune femme est plus legère que la femme en jupe. Elle est la moins méchante. Le moustachu est plus sûr de soi que le vieux. Il est offensé par les moqueries de Rosemonde. Le vieux est plus confus que la femme en jupe. Il se concentre sur acheter des chaussures le plus.

    2. J'aurais réagi comme le vieux. Je n'aurais pas été contente, mais je n'aurais pas crié et je n'aurais pas appelé le patron. Probablement, j'aurais eu peur et je serais sortie du magasin sans acheter des chaussures.
    Moi: Mais qu'est ce que vous faites?
    Rosemonde: Je ne sais pas ce qui est passé par ma tête
    Moi: Vous savez quoi? Moi, je n'aime plus ces chaussures. Elles sont vraiment moches. En effet, je n'en ai pas besoin. Au revoir!

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    1. 1. La femme en jupe est la plus bruyante. Elle est plus hystérique que la jeune femme. Elle aime faire des drames et être une victime. Elle est la seule qui a appelé le patron. La jeune femme est plus légère que la femme en jupe. Elle est la moins méchante. Le moustachu est plus sûr de soi lui (3e personne) que le vieux. Il (le vieux ? « ce dernier… ») est offensé par les moqueries de Rosemonde. Le vieux est plus confus que la femme en jupe. Il se concentre sur acheter des chaussures le plus.

      Dernière phrase mal dite : « C’est lui qui se concentre le plus sur l’achat des chaussures. Est-ce pour ne pas penser à d’autres activités moins admises ? »).

      Globalement ton texte est correct (le vocabulaire est riche) mais ton niveau te permettrait de faire des phrases plus longues : il faut donc que tu essaies de les relier entre elles, soit par des liens logiques (donc, par conséquent), soit par des concessions (mais, cependant, tandis que, néanmoins…), soit en les articulant (et, puis, alors…).


      2. J'aurais réagi comme le vieux. Je n'aurais pas été contente, mais je n'aurais pas crié et je n'aurais pas appelé le patron. Probablement, j'aurais eu peur et je serais sortie du magasin sans acheter des avoir acheté de chaussures.
      Moi: Mais qu'est ce que vous faites?
      Rosemonde: Je ne sais pas ce qui m’est passé par ma la tête
      Moi: Vous savez quoi? Moi, je n'aime plus ces chaussures. Elles sont vraiment moches. En effet, je n'en ai pas besoin. Au revoir!
      Très bien. NB : les phrases où l’on parle de son propre corps sont toujours délicates : « ce qui m’est passé par la tête » ; « je me suis cassé le bras » ; « je me gratte la tête ». En fait on pronominalise le verbe (pronom réfléchi) et l’on met un article défini devant le nom. Sinon, « je me gratte ma tête » sonne « enfantin ».
      Néanmoins, on dire « mes jambes me font mal », en langue familière, pour dire « j’ai mal aux jambes ».

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  2. Salut Philippe !

    La femme en jupe (4) réagit plus violemment que le vieux (5).
    Le mustachu (2) est le plus positif de tous.
    La jeune femme (3) est la plus calme de tous.

    J'aurais probablement réagi comme le mélange de client 2 et client 3, mais c'est vraiment difficile de dire. J'aurais réagi sans les mots !

    À bientôt !

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    1. C’est vrai que le moustachu est « positif » dans le sens « pragmatique », mais je pense justement que le cinéaste le critique à cause de son côté « macho ». Il n’est de toutes façons pas facile dans cette situation de trouver le bon registre de réaction face aux provocations de Rosemonde.

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  4. Salut, je suis encore en retard, je n'ai pas eu d'internet pendant le week-end. Voilà mes devoirs.

    La vidéo nous presente une femme jeune qui n'est pas satisfaite de son travail. Le magasin où elle travaille, c’est l’espace que l’opresse. Là sont les homes qui la draguent, son patron et parfois les clients. C’est qu’elle, Rosemonde, ne supporte pas. Elle veux être libérée et pour ce raison-ci elle fait des choses déplacées. Elle brave ses adversaires et ne se laisse briser. Le moment elle est licenciée, elle se sent vraiment libérée.
    Néanmoins, je comprends les reactions des clientes tout à fait. Cette conduite est tres impolie; si on a les problemes au son travail, on les doit résoudre différemment, sans embarrasser les gens qui n'ont rien faits. Il y avait des clientes qui amaient cette conduite, comme le client 1, et aussi ceux qui ont réagi fortement, comme la femme en jupe, qui a été la plus ouvrée. C'est difficile à prédire ma reaction, mais je ne serais pas très heureux d'une situation comme ça.

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    1. Excellent travail Lovro ! N’aie pas peur des commentaires, c’est justement parce que c’est très bien que je me permets de te faire des propositions plus fines.

      La vidéo nous présente une femme jeune qui n'est pas satisfaite de son travail.
      Le magasin où elle travaille, c’est l’espace que l’oppresse.
      Soit « Dans le magasin où elle travaille c’est le manque d’espace qui l’oppresse », soit « elle se sent oppressée par le manque d’espace dans le magasin où elle travaille » (version passive)
      Là sont les hommes qui la draguent : son patron et parfois les clients. Tu as souhaité inverser le sujet (TB pour le « -ent » !), pour insister sur l’activité et le lieu, mais l’emploi du verbe « être » est maladroit : « Là, gravitent (chassent, se croisent, passent) les hommes qui la draguent… »
      C’est qu’elle, Rosemonde, ne supporte pas.
      Il n’y a pas de complément dans ta phrase : « C’est ce qu’elle, Rosemonde, ne supporte pas »
      Elle veut être libérée et pour cette raison-ci elle fait des choses déplacées.
      Elle brave ses adversaires et ne se laisse briser. Au moment où elle est licenciée, elle se sent vraiment libérée. (Ou bien, pour rejoindre la leçon de lundi, « à partir du moment où elle est licenciée, on la sent vraiment plus libre »)
      Néanmoins, je comprends tout à fait les réactions des clientes. Cette conduite est très impolie; si on a des problèmes à son travail (ou bien « au travail »), on doit les résoudre différemment, sans embarrasser les gens qui n'ont rien faits (« fait », sans « s », s’accorde avec « rien »). Il y avait des clients qui aimaient cette conduite, comme le client 1, et aussi ceux qui ont réagi fortement, comme la femme en jupe, qui a été la plus outrée.
      « C’est difficile de prédire ma réaction » ou « Ma réaction est difficile à prédire » mais je ne serais pas très heureux d'une situation comme ça.

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  5. Je suis très desole d'être en retard.
    La vidéo est génial! Je l'aime beaucoup!

    1. Le gars avec la moustache est le plus confiant en lui-même. Il aime le flirt le plus et il agit comme s'il était possèdent les femmes. Il est plus conscient de soi, puis le type plus âgé et il accepte le jeu avec Rosemande. La jeune femme est la plus calme de tous. Elle aime le massage le plus. La vieille femme (la femme dans la jupe) est le plus effrayé de tous les clients. Elle réagit plus alors la jeune fille. Parce qu'elle a peur, elle réagit avec colère. Le plus âgé est plus détendue puis la femme plus âgée. His réaction est la plus lente, peut-être parce qu'il est vieux. : D Il exprime moins émotions puis la vieille femme.
    Je serais probablement être étourdi pendant un moment, mais je voudrais le prendre comme une blague et essayer de se faire rigolade à partir de celui-ci. Je ne réagirait pas comme la femme plus âgée, mais aussi je ne serais pas en tant que jeune femme, parce qu'elle n'a rien dit.

    2. Mon intervention

    Moi: Excusez-moi, mais qu'est-ce que vous faites? Est-ce quelque chose qui est inclus dans le prix des chaussures?
    Rosemonde: C'est ma faute, vraiment.
    Moi: C'est bien, si le massage est inclus dans le prix. Mes jambes sont mal terriblement. : D

    Bon travail et bonne journée! Sara

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    1. Excellent travail !
      Cependant, tu as fait plusieurs fois la même faute sur le superlatif :
      Il aime le plus le flirt ; elle aime le plus le massage

      Et trois fois la même faute sur le comparatif (je te conseille quelques répétitions) :
      Ce n’est pas « puis » mais « que » qui sépare les deux parties : il est plus conscient de lui QUE le type plus âge ; le plus âgé est plus détendu QUE la femme plus âgée ; il exprime moins émotions QUE la vieille femme.

      1. Le gars avec la moustache est le plus confiant en lui-même. (c’est celui qui aime le plus le flirt) et il agit comme s'il possédait les femmes. Il est plus conscient de lui (il a plus confiance en lui) QUE le type plus âgé et il accepte le jeu avec Rosemonde. La jeune femme est la plus calme de tous. Elle aime le plus le massage. La vieille femme (la femme en jupe) est la plus effrayée de tous les clients. Elle réagit plus (alors) que la jeune fille. Parce qu'elle a peur, elle réagit avec colère. Le plus âgé est plus détendu que la femme plus âgée. Sa réaction est la plus lente, peut-être parce qu'il est vieux. : il exprime moins ses émotions que la vieille femme.

      (C’est très bien d’avoir pensé au conditionnel !)
      Je serais probablement étourdie (le verbe être est déjà présent : « serais ») pendant un moment, mais je voudrais le prendre comme une blague et essayer d’en rigoler, (d’en plaisanter).

      Je n’ai pas compris ce que tu voulais dire ensuite, mais la formule « ni comme… ni comme… » me semble adaptée à ton cas : « en tant que jeune femme, je ne réagirais ni comme la femme âgée qui s’énerve et appelle le patron, ni comme la jeune qui ne dit rien ».

      2. Mon intervention

      Moi: Excusez-moi, mais qu'est-ce que vous faites? Est-ce quelque chose qui est inclus dans le prix des chaussures?
      Rosemonde: C'est ma faute, vraiment.
      Moi: C'est bien, si le massage est inclus dans le prix. (Mes jambes me font terriblement mal », ou « mes jambes sont très douloureuses »)

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  6. Voici la liste des adjectifs que vous avez employés pour décrire les différents clients:

    (vérifiez si tous ont du sens pour vous...)

    hystérique
    être une victime (forme attributive)
    légère
    méchante
    sûr
    confus
    pas contente = mécontente
    positif
    calme
    pas satisfaite = insatisfaite
    oppressée
    insupportable
    libérée
    impolie
    outrée
    confiant
    effrayée
    détendu
    étourdie

    Il manque selon moi un "impassible" quelque part, c'est à dire quelqu'un qui n'exprime pas ses émotions.





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