Sunday, March 31, 2013

Correction des exercices de style

Imparfait :

C'était midi. Les voyageurs montaient dans l'autobus. On était serré. Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d'une tresse et non d'un ruban. Il avait un long cou. Il se plaignait auprès de son voisin des bousculades que ce dernier lui infligeait. Dès qu'il apercevait une place libre, il se précipitait vers elle et s'y asseyait.
Je l'apercevais plus tard, devant la gare Saint-Lazare. Il se vêtait d'un pardessus et un camarade qui se trouvait là lui faisait cette remarque : il fallait mettre un bouton supplémentaire

Passé simple :

Ce fut midi. Les voyageurs montèrent dans l'autobus. On fut serré. Un jeune monsieur porta sur sa tête un chapeau entouré d'une tresse, non d'un ruban. Il eut un long cou. Il se plaignit auprès de son voisin des bousculades que celui- ci lui infligea. Dès qu'il aperçut une place libre, il se précipita vers elle et s'y assit.
Je l'aperçus plus tard devant la gare Saint-Lazare. Il se vêtit d'un pardessus et un camarade qui se trouva là lui fit cette remarque : il fallut mettre un bouton supplémentaire.

Version « normale » :
C'était midi. Les voyageurs montaient / montèrent dans l'autobus. On était / fut serré.
Un jeune monsieur portait sur sa tête un chapeau qui était entouré d'une tresse et non d'un ruban. Il avait un long cou. Il se plaignit auprès de son voisin des bousculades que ce dernier lui infligeait. Dès qu'il aperçut une place libre, il se précipita vers elle et s'y assit.
Je l'aperçus plus tard devant la gare Saint-Lazare. Il se vêtait d'un pardessus et un camarade qui se trouvait là lui fit cette remarque : il fallait mettre un bouton supplémentaire.

Plusieurs verbes sont litigieux (on peut hésiter sur leur conjugaison). En effet :
-          La 1ère phrase peut être entièrement au passé simple, pour insister sur la nouveauté de cette action, à condition qu’un cadre ait déjà été posé. (« ce fut midi » doit trancher sur quelque chose). Mais elle peut aussi rester entièrement à l’imparfait, pour former le cadre du futur récit.
-          « il se plaignit » pourrait être envisagé à l’imparfait (il se plaignait) si l’on voulait dire qu’il s’est plaint (passé composé) plusieurs fois.
-          « il se vêtait » exprime l’action dans son déroulement « il était en train de se vêtir » (à ne pas confondre avec « il était vêtu » qui décrit le cadre plus que l’action) alors que « il se vêtit » insiste sur le changement d’habit chez le personnage.

Finalement, les verbes qui font vraiment rire parce qu’il n’y a pas d’ambigüité (ah ah ah) sont les suivant :
-          Un jeune monsieur porta sur sa tête un chapeau entouré d'une tresse, non d'un ruban. Il eut un long cou. (= le changement d’état prête à rire)
-          Dès qu'il apercevait une place libre, il se précipitait vers elle et s'y asseyait. (= la répétition est comique)
-          il fallut mettre un bouton supplémentaire. (= l’urgence est comique)

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